SOLUTIONS D’ ASPIRATION POUR L’INDUSTRIE

Toujours dans un soucis d’amélioration des conditions de travail des salariés en poste dans les industries et pour la protection de l’environnement, TVSL propose des solutions pour pallier à plusieurs polluants :
• Poussières et particules en suspension
• Fumées (brouillards d’huiles lors de la phase de lubrification des matières par exemple)
• Odeurs et COV (composés organiques volatils)
• Évacuation de matériaux (copeaux métalliques, bois …)

Ces solutions répondent évidemment à la certification ATEX dont TVSL dispose, mais aussi à une expérience forte depuis 1977.

À quels besoins répond TVSL pour les industries ?

Nos équipes se concentrent quotidiennement sur les conditions de travail liées aux industries :

Les particules en suspension

Les particules en suspensions d’origine anthropique proviennent du transport automobile (gaz d’échappement), de la combustion de matières fossiles et sont évidemment présentes dans les activités industrielles.
Les particules en suspension sont divisées en deux familles :
• les particules en suspensions PM10 (diamètre inférieur à 10 μm)
• les particules très fines PM2,5 (diamètre est inférieur à 2,5 μm)
Les industries recensent à elles seules 28% des émissions de ces particules. L’objectif pour TVSL est de fournir des solutions pour lutter contre ces émissions et l’empoussièrement des locaux et d’en diminuer les risques sur l’environnement et la santé. En effet, les particules en suspensions ont des propriétés cancérigènes : elles irritent les voies respiratoires pour altérer finalement la totalité des fonctions respiratoires.
Il faut savoir que plus les particules sont petites, plus leur accès dans les poumons sera facilité.

Les fumées de soudure, de découpe, de carburation

Les fumées de soudage

Elles peuvent causer des effets néfastes sur la santé et évidemment être source de maladies professionnelles (selon la composition des matériaux soudés, leur concentration et la durée d’exposition avec les personnes à proximité du poste de travail).
À cause des fortes températures atteintes au point de fusion, tous les procédés de soudage émettent des fumées potentiellement nocives et peuvent causer diverses pathologies :
• Maladies pulmonaires
• Maladies rénals
• Défaillance du système nerveux
Leur prévention repose donc sur la mise en place d’équipements de protection collective (EPC). Il est conseillé également de les compléter par le port d’équipements de protection individuelle (EPI).

Les fumées de découpe

La découpe de matériaux effectuée par le plasma, l’oxycoupage et le laser entraîne des émissions gazeuses et particulaires. Ces procédés causent de multiples risques pathologiques :
• Risques oculaires à causes des rayons UV émis par les outils
• Risques pulmonaires (toux, essoufflements)
• Allergies provoquant de l’asthme et de l’urticaire
• Défaillance du système nerveux
• …
Afin de lutter contre ces risques, TVSL a mis au point plusieurs types de systèmes : machines fixes, hottes aspirantes, torches et bras aspirants.

Les fumées de carburation et gaz d’échappement

Ce qui est toxique dans les fumées de carburation, c’est le taux de monoxyde de carbone présent et autres hydrocarbures qui sont toxiques pour l’Homme. Ces fumées peuvent provoquer :
• Irritations oculaires et respiratoires
• Fatigue, nausées, maux de têtes, malaises
• Cancers, comas parfois mortels
Le Code du Travail considère que ces fumées sont des « agents chimiques » dangereux et a donc prévu des réglementations de prévention (articles R. 4412-1 à R. 4412-58) qui doivent être respectées par les employeurs des secteurs concernés. Ils doivent notamment mettre en place des systèmes de ventilation / aspiration de fumées.

Les odeurs et les COV (composés organiques volatils)

Malheureusement très présents dans les industries navales et automobiles, les odeurs et COV proviennent souvent des solvants organiques : peintures, colles, encres, mais aussi dans les dégraissants, les agents de nettoyages, les dissolvants. Les plus connus sont le butane, le toluène et l’éthanol.
Ces polluants ont des effets sur l’environnement et la santé. En effet, selon le temps d’exposition et le degré de concentration, ils provoquent :
• Des toux et gênes thoraciques
• Des irritations nasales et oculaires
• Maux de tête

Dans le domaines de la plasturgie et du composite, les COV viennent majoritairement avec la lubrification des matériaux pour les transformer : on parle d’aspersion d’huile par micropulvérisation.

Le cadre légal des odeurs et COV relève de plusieurs niveaux.

COV : une réglementation internationale

• En 1991, le protocole de Genève régit la « Pollution atmosphérique transfrontière à longue distance »
• En 1999, le protocole de Göteborg agit sur la « Réduction de l’acidification, de l’eutrophisation et de l’ozone troposphérique »

COV : une réglementation européenne

• La directive 1996/61/CE (Integrated Pollution Prevention and Control)
• La directive 1999/13/CE, relative à la réduction des émissions de composés organiques volatils dues à l’utilisation de solvants organiques dans certaines activités et installations.
• La directive 2001/81/CE du 23 octobre 2001 (National Emission Ceilings)

COV : que dit la réglementation en France ?

Remettons les choses dans le contexte : il faut d’abord savoir que les installations concernées doivent être référencées dans l’ICPE (installations classées pour la protection de l’environnement). Parmi ces machines, il existe trois catégories pour lesquelles les réglementations varient :
• Les installations soumises à déclaration : ces machines ne présentent pas de dangers majeurs et sont sous l’autorité d’arrêtés préfectoraux (ensuite les directives européennes correspondantes s’appliquent).
• Les installations soumises à enregistrement : elles bénéficient d’autorisations simplifiées
• Les installations soumises à autorisation : elles présentent un fort danger sur l’environnement et dépendent notamment de l’arrêté ministériel du 2 février 1998, qui a d’ailleurs été consolidé le 22 février 2019.